samedi 9 janvier 2010

catalyseur de projet


J’ai déjà réalisés une petite centaine de projets avec à chaque fois des interlocuteurs avec lesquels je me sens comme un catalyseur, le récepteur d’une pensée qui va permettre de verbaliser un projet, de le mettre en œuvre et de le réaliser.
Le mot catalyseur m’intéresse car je me sens un peu étranger à l’idée initiale, elle vient souvent de mon interlocuteur. Il y a donc un peu de « maïeutique » dans ma manière de concevoir un projet, un peu comme aider l’autre à accoucher de son idée, de lui en montrer les traits, de lui faire découvrir ce qui n’était qu’une bosse mal formulée dans son esprit. Je me positionne sur son ébauche de projet, je lui donne une structure viable et je le lui rends, forcément un peu différent de ce qu’il avait imaginé, mais aussi concret qu’il puisse être, réalisable. Une fois le deuil du projet idéal digéré –c’est souvent très rapide-, on s’interroge sur la manière de le mener en choisissant une direction. Ne jamais oublié l’interlocuteur principal : la classe qui doit pouvoir agir sur le projet lors de sa réalisation. Avoir une direction, c’est bien, avoir une idée trop précise du but à atteindre peut être néfaste sur l’interaction classe projet. On en peut évidement pas s’empêcher d’avoir une idée un peu précise du but à atteindre, il faut la garder de côté, comme une sécurité, comme roue de secours. En ce qui me concerne, étant intervenant extérieur, l’évaluation de la réussite d’un projet se mesure à la capacité qu’à une classe (un groupe) à dépasser cette idée à atteindre.