mercredi 17 mars 2010

là c'est moi


Projet fédérateur auvergne 2008, lycée Emile Duclaux.
Encore un questionnement au lycée sur l'individu et sa standardisation.

De l'image à la parole, mémoire d'un territoire en vidéo


Une communauté de commune rurale dans le cantal qui veut transmettre son histoire. Sept village, sept films qui utilisent des albums photo familliaux en diaporama pour créer un dialogue entre des jeunes de centre de loisir et les anciens du village. Des images qui servent de point de départ à une discussion entre deux générations, ces échanges sont filmés et un montage est réalisé avec le diaporama. Ces films sont ensuite prétés aux habitants, et servent aussi à l'accueil des nouveaux arrivants.

les couleurs du corbusier


Travail avec l'école maternelle du parc de firminy. Pour plus de détails sur le projet, consultez le Blog dans ma liste.

Ecriture de lumière 5



« Le miroir d’Alice »
Au Lycée de Saint-Flour, l’idée de départ était de faire un travail sur le territoire et donc de s’interroger sur un terme aussi vaste que le mot « territoire ». Chaque élève a produit de manière personnelle et en groupe. Le choix final a comme d’habitude été difficile, les cinq photos présélectionnées étant toutes d’excellente qualité. Ce qui a guidé vers le choix final, ce fut le choix du titre et son rapport avec le sujet « écriture de lumière » et le thème choisi au départ. Les élèves ont détecté dans cette photo une impression de frontière qui semblait autant réelle qu’imaginaire et ont trouvé ce titre qui selon eux semblait être le trait d’union entre ce qu’ils voulaient exprimer et le sujet.

Ecriture de lumière 4


« Une pose s’impose »

Lycée agricole d’Yssingeaux, le but était de traité de leur vie quotidienne et de proposer un travail qui en rende compte. Le choix final était celui qui représentait au mieux l’ensemble de la classe, aux dépens de travaux bien plus personnels. Le résultat est donc une interrogation sur la standardisation des comportements en quelques sorte.

Ecriture de lumière 3



Au LEGTA de Brioude, on s’est interrogé sur les rapports de l’homme à la nature en se déplaçant sur différents sites ( jardin public, bord de rivière, serre municipale). Les élèves ont déambulé, ils ont fait des photos, les ont observées puis choisies. Ecritures de lumières exposait une seule photo au final, il fallait en choisir une, ils ont voté. D’un autre coté, ils ont écrit des haïkus qui accompagnaient les photos et il y a eut un travail d’exposition dans leur collège ou les haïkus étaient associés aux images.
Cette image, sans titre puisque normalement associée à un Haiku a été choisie pour sa capacité à évoquer une catastrophe, et son « tag » qui donne une indication sur l’époque à laquelle a été faite cette image.

Ecriture de lumière 2



"Simple(s) regard(s)"
Ecole saint Dominique du Monastier classe de 6°.
Le sujet principal de cet atelier sera l’abbatiale du Monastier. Il s’agira d’une progression et d’un élargissement du cadre. Quatre sorties de prise vue et quatre consignes différentes qui progresseront du détail au plan le plus large. A chaque retour de prise de vue, analyse des images, lesquelles nous paraissent bonnes et pourquoi ?
La cinquième rencontre se fait entièrement en classe. Premier questionnement si la photographie c’est écrire avec la lumière, comment bien écrire avec la lumière ? Première réponse, ça paraît plus difficile avec un plan large. En affinant le questionnement, les élèves arrivent à se demander si « bien écrire avec la lumière » dans un plan large, ce ne serait pas bien organiser les détails qui sont dans l’image. Une fois cette idée émise, comment la mettre en évidence de manière plastique et trouver un titre. L’idée de décomposer la photo en une somme de regards qui se posent germe alors et le titre vient : « simple(s) regard(s) » mettant alors en évidence qu’un regard bien posé serai premièrement le corollaire d’une image réussie et deuxièmement l’organisation de « petits regards » dans une image.

Ecriture de lumière 1


Ecriture de lumière 1
"L'odyssée de la récré"
Collège saint joseph du puy classe de 5°
Une école qui va déménager, des élèves qui y sont le plus souvent depuis leur maternelle et un questionnement sur les impressions du lieu qui sont inscrites en eux. Déambulation dans l’école à la recherche de remémoration de leurs impressions d’enfants.
Résultats : « l’odyssée de la récré », une photographie qui nous transporte vers un « récit » d'aventure d’enfant…

samedi 13 mars 2010

Le rateau ou la pelle

Voici un film réalisé avec le collège "Blaise Pascal" à Saint Flour, une classe de quatrième et une équipe pluridisciplinaire réunissant l'infirmière, la documentaliste, un professeur de français, un d'arts plastiques et moi comme coordinateur de cette équipe. Le projet à commencé en octobre pour se terminer au mois de juin avec toutes les phases necessaires à la réalisation:
écriture du scénario, story board, tournage et deux jours de montage en centre de vacances.
Au départ lancé dans l'idée de faire un film sur le respect, il est devenu un film sur leurs interrogations entre les relations filles et garçons et les fantasmes qui y sont associés.

http://www.couleurcantal.tv/video.php?id=115

jeudi 4 mars 2010


Projet classe à PAC « exprimer mon rêve »



Le projet

Nous utiliseront pour cette classe à PAC un axe particulier de l’histoire des représentations : la notion de représentation « réaliste » et de représentation « imaginaire » voire onirique. Le principe sera d’utiliser le médium photographique et de le transposer dans une interprétation imaginaire, soit par trucage informatique, soit par l’utilisation de ses particularité techniques ( flous, surimpression, bougé…). Les élèves devront exprimer leur rêve de manière verbale, imagée puis écrite.

Première séance :
1/observation et analyse d’image (25 minutes)
-présentation du travail du photographe artiste ( sélection d’image pouvant montrer le côté onirique de scène photographique prise pourtant dans la réalité)
-présentation du livre photo « l’album », analyse d’image, faire la différence entre image ancrée dans la réalité et celle qui font plus appel à l’imaginaire.
-Quelques photographies de Cindy Sherman, Pierre et GillesDolorès Marat, Duane Michals, quelques peintres Odilon Redon, Jeronimus Bosch,

2/récréation ( 20 minutes)
Sortir dans les abords de l’école et leur demander de faire des photos sur les lieux inquiétants ou rassurant de l’école.

3/ Aborder le monde onirique( Une heure et quinze minutes).
Amener le sujet du rêve ou du cauchemar. Demander aux enfants d’en raconter un chacun, devant une caméra et un micro. A l’issue de cette première séance chaque élève se sera exprimé sur des photographies (analyse et sentiments), aura observé le milieu qui l’entoure avec un appareil photographique en l’utilisant de manière sensible et aura raconté un rêve ou un cauchemar. Ces récits seront la base du projet .

Deuxième séance :
1/ parler sur leurs photographies ( Vingt minutes)
Visionnage des photographies réalisées dans les abords de l’école. Il leur faudra exprimé dans un registre sensible leur impression sur les photographies qu’ils ont prises. Questionnement : comment regarde-t-on le monde qui nous entoure avec l’appareil photographique ?

2/ Préparation (une heure et vingt minutes)
Après un travail de l’institutrice sur la mise en écrit de ces rêves, une réflexion est engagée sur la mise en image de ces rêves. Utilisation de dessins, croquis pour représenter le rêve, recherche de référence sur Internet, puis réflexion au cas par cas pour voir comment il est possible d’utiliser la photographie, les trucages informatiques pour mettre en scène cette image.

A la fin de cette séance, les élèves se seront exprimés avec les photographies qu’ils ont réalisées sur le site de l’école, ils auront réfléchit sur la mise en scène qu’il devront réaliser avec l’outil photographique, ils auront esquisser une mise en scène pour leur image finale.
Faire un bilan des photographies pour la réalisation de l’image finale pour chacun d’entre eux . Prévoir des prises de vues à la maison si nécessaire.


Troisième et quatrième séance :

Fabrication des images finales. Parcourir l’ensemble des images réalisées réfléchir sur la possibilité pour chacun d’entre eux de réaliser leur trucage sur informatique( la salle de classe est équipée de quatre ordinateurs). L’avancement de cette phase sera irrégulière, certains finiront rapidement. Il devront dès la fin de leur travail interroger leur production finale et se poser la question suivante « cette image n’exprime pas tout ce que je veux dire de mon rêve, quels mots pourrai-je écrire pour que l’ensemble exprime mon rêve le mieux possible » . Une phase d’écriture suivra donc la fin de la production.

Cinquième séance :


Deux axes pour la dernière séance :
1/ Enregistrer au micro la production qu’ils auront écrite qui viendra compléter et non répéter l’image créée.
2 / Comment mettre en forme le mélange image texte lu pour l’exposition finale (proposition de diaporama, installation…)
La mise en forme finale sera faite en cours, par une communication entre l’institutrice et l’artiste .


Vie et exposition de l’œuvre
La production finale sera présentée aux parents avec les toutes les étapes du travail ainsi qu’un carnet de bord. Il est aussi envisagé une exposition lors de la route des arts.